Soutenances • 21-23  mai 2024

Mémoires de Licence et Master 1

Les soutenances des semestres précédents, en mai ou janvier sont à l’adresse https://www.geoarchi.bzh/memoire/programme/AAAAMM, par exemple 202105.

La répartition des soutenances dans chaque journée n’est pas encore établie.
L’ordre d’affichage sur cette page ne correspond pas à l’ordre des soutenances.

L'agriculture littorale et l’article L. 121-8

Louis-Marie Beauvy  • jury : Marthe Le Moigne  •  Jérôme Sawtschuk  •  Cédric Peinturier

L’Art. L. 121-8 du Code de l’urbanisme, qui permet l’urbanisation littorale “en continuité avec les agglomérations et villages existants”, est une composante majeure de la loi “Littoral” (L. n° 86-2 du 3 janv. 1986 relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral). Mais cette loi, pour être applicable à une diversité de territoires concernés très large raisonne ainsi par grandes catégories juridiques, suscitant un contentieux fourni, notamment du à son emploi de notions largement indéterminées. Pour autant, cette dernière, censée protéger également le monde rural littoral, et modifiée par la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 dite “ELAN” dispose d’un bon nombre de dérogations. Ces dérogations existent notamment en lien avec le principe d’urbanisation en continu, l’Art. L. 121-10 permettant des installations agricoles ou forestières ou de cultures marines avec l’accord de l’autorité administrative compétente de l’état, et l’avis de la commission départementale de la préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers. Mais si cette exception existe, obtenir cet accord est ardu, et nécessite que constructions et installations ne soient pas “de nature à porter atteinte à l’environnement et aux paysages”. Il est également interdit de changer la destination de ces installations. Il s’agit donc d’une dérogation complexe, controversée, notamment par les conséquences environnementales que peut créer l’Art L. 121-10, mais aussi inversement par la rigueur perçue de l’Art L. 121-8. Nous nous demanderons donc : les dérogations à fins agricoles et forestières de l’article L. 121-8 du Code de l’Urbanisme en Bretagne : une incohérence environnementale source de détournements ou un assouplissement nécessaire ?

Événements sportifs et impacts sur les territoires

Maelig Sabatie  •  Ysee Saliou  •  Clement Landabourou  • jury : Maëlle Lucas  •  Cédric Peinturier  •  Lionel Prigent

Nous allons, au sein de ce mémoire, analyser les liens entre les transformations urbaines et les grands évènements sportifs, tel que les jeux olympiques, les coupes du mondes de foot ou de rugby, … De plus, nous nous intéresserons aussi aux différents impacts sociaux-économiques et environnementaux de ces évènements. Nous exposerons les différentes conséquences post-évènements (le devenir des infrastructures : friches ?) À travers l’analyse de multiples études de cas, nous allons explorer les impacts positifs et négatifs de ces méga-événements sur les villes et les populations et voire quelles transformations urbaines ces manifestations sportives majeures entrainent.

L’attachement des populations au patrimoine urbain

Hector Lamer  •  Chloe Raboin  •  Moussa Dia  • jury : Florie Colin  •  Patrick Dieudonné  •  Marc Rousic

Pourquoi, en France, certaines personnes manifestent-elles pour la sauvegarde d’un bâtiment ? Pourquoi, au Japon, même les temples les plus célèbres sont reconstruits de manière récurrente ? Pourquoi, au Sénégal, la terre est-elle plus sacrée que les constructions qui sont dessus ? Ces disparités culturelles nous ont amené au constat suivant : En France, nous sommes profondément attachés à notre patrimoine qu’il soit bâti ou végétal et, de surcroît, lorsqu’il est chargé d’histoire. Dès lors, nous pouvons nous tourner vers le patrimoine urbain qui réunit le végétal, l’architectural et l’historique ainsi que des populations s’étant attachées à ce dernier. Nous allons traiter le sujet de l‘attachement des populations au patrimoine urbain au travers de différents thèmes dont les luttes urbaines, les blocages législatifs, le fait d’habiter ou non le patrimoine ainsi que les critères de sélection de ce qu’est le patrimoine et comment lesdits critères évoluent ? Nous envisageons également une comparaison entre divers territoires afin de mettre en lumière les différentes perceptions culturelles du patrimoine urbain.

L'insécurité en ville

Elisa Le Brun  •  Aenor Le Gouguec  •  Madleen Le Guenno  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Marc Rousic  •  Edna Hernández-Gonzalez

L’insécurité se définit, selon nous, par un manque de sécurité, la sécurité se traduisant par la sensation de se sentir à l’abri du danger. Dans ce mémoire, nous exposerons les différents degrés et facteurs d’insécurité. En effet, le sentiment d’insécurité peut varier en fonction du moment de la journée, mais aussi de l’âge et du genre de la personne concernée. Le but sera également de voir quels aménagements sont mis en place dans les villes pour réduire ce sentiment d’insécurité. Nous concentrerons notre analyse dans les espaces publics en ville.

L'art en ville

Audeline Pernot  •  Loane Gallois  •  Thomas Le Bourdonnec  • jury : Malou Allagnat  •  Florie Colin  •  Hélène Martin-Brelot

Notre mémoire portera sur les arts visuels dans l’espace urbain. Nous nous intéresserons aux intérêts qu’il y a à développer la qualité esthétique et paysagère d’un territoire via l’art urbain. L’inclusion de l’art dans les politiques et les projets d’aménagement est souvent limitée à une dimension d’animation et de festivité. Or, selon Maud Le Floch, directrice du Pôle art & urbanisme (Polau), mobiliser le champ artistique doit faire partie intégrante des projets d’aménagement. L’art, présent dans les espaces urbains, engendre une pluralité de bénéfices pour l’ensemble du territoire et de ses habitants. C’est pourquoi la ville de Paris s’est emparée de cette dimension avec l’arrivée des jeux olympiques en donnant un millième de son budget (soit plusieurs millions d’euros) au développement d'œuvres urbaines formant un parcours artistique (Anne-Élisabeth Bertucci, Aménagement : l’art accélérateur d’âme urbaine, 07/12/23, Le Moniteur). Nous désirons mettre en lumière ces avantages tout en soulignant les risques qui y sont associés tels que la gentrification ou l'instrumentalisation des artistes que nous développerons au cours de notre mémoire. Cela nous permettra de comprendre comment mieux intégrer cette dimension artistique dans le territoire et dans les projets d’aménagement. Pour se faire nous aborderons l’art urbain comme étant une production ponctuelle d'œuvre visuelle ou un embellissement d’équipements urbains ou bâtiments par l’art visuel. Ces œuvres peuvent être institutionnelles, c’est-à-dire commandées par une collectivité et réalisées par des artistes, ou clandestines, c’est-à-dire réalisées par des individus quelconques sans autorisation de la collectivité. On y intégrera par exemple, les sculptures, les fresques, les graffitis, la mosaïque, le land art et tout autre équipement urbain d’art. Pour traiter du sujet, nous tirerons des exemples de différents contextes urbains, de la métropole (Nantes, Brest…) mais également de villes moyennes (Morlaix, Quimper, Lorient…). Dans un premier temps, nous verrons comment l’art urbain peut constituer un levier et parfois un frein pour les territoires en étudiant les thématiques, de marketing territorial, d’attractivité, d’identité, de patrimoine, de tourisme ou encore de gentrification. En d’autres termes, nous verrons comment l’art interagit avec son environnement. Ensuite, nous aborderons les impacts de l’art urbain sur notre pratique de la ville et sur le quotidien des individus en brassant les thématiques d’appropriation de l’espace public, de plaisir de déambulation, de mobilités actives et d’activité physique. En d’autres termes, il s’agira de comprendre comment l’art dans l’espace urbain dialogue avec les individus et les implique dans la fabrication de leur environnement. Enfin, il nous semble primordial de comprendre comment intégrer l’art urbain au mieux au territoire, c’est-à-dire, le mettre en valeur, le faire vivre, et le faire accepter. Nous aborderons donc les thématiques d’animations et de pédagogie autour des œuvres, d’appropriation de l’espace public et de co-construction.

Les habitats pour la biodiversité en ville : connexion entre le Stang-Alar et les rives de Penfeld à Brest

Amélie Somme  •  Ewen Zidane  •  Denis Camaret  • jury : Jérôme Sawtschuk  •  Malou Allagnat  •  Patrick Dieudonné

L’urbanisation gagne sans cesse du terrain, participant à la raréfaction des terres et à la diminution de la biodiversité. La ville doit donc préserver des espaces pour la nature. Par souci éthique, pour permettre à la biodiversité d’exister, mais aussi parce que ces éléments naturels fournissent des services de régulation, dits services écosystémiques, grâce auxquels les villes restent vivables.” (Muséum d’histoire naturelle, Dossier Quelle place pour la nature en ville?, mai 2022). Notre mémoire du premier semestre s’était penché sur ce qu’est la biodiversité en milieu urbain avec comme cas appliqué la connexion écologique entre le Stang Alar et la Penfeld dans la commune de Brest. Nous souhaitons mettre a profit ces nouvelles connaissances acquises en proposant un aménagement permettant l’amélioration de cette connexion écologique pour la biodiversité tout en garantissant aux Brestois un accès basé sur les mobilités actives dans un espace portuaire mono-fonctionnel dominé par l'industrie.

La place des espaces autogérés en centre-ville

Lucien Genty  •  Nicolas Ansquer  •  Joshua Simon  • jury : Hélène Martin-Brelot  •  Nicolas Boillet  •  Marc Rousic

A Brest, le collectif “Quel Avenir ?” occupait illégalement 3 parcelles, appartenant à la ville, Rue Bugeaud, situé sur la Place Guérin. Après de long débat entre la ville et le collectif, le 27 Juillet 2023, le collectif est expulsé. Seulement le collectif résiste et ne souhaite pas voir tout ce qu’ils ont construit réduit à néant, “ Quel Avenir sans Avenir ? “ disent-ils. Le collectif occupait le terrain depuis maintenant plusieurs années. La ville souhaite y inscrire un projet de construction, plus ou moins défini. Au regard du droit de propriété inscrit dans la Constitution, la métropole est dans ses droits. Cependant, la force utilisée pour déloger les squatteurs questionne également le regard que portait la ville sur le profil des occupants, et des activités prenant lieux quotidiennement sur cet espace autogéré. C’est un problème à double sens ; Tout d’abord, les espaces autogérés sont nobles de principes, permettant à tout le monde, notamment aux plus démunis, de trouver un espace d’accueil, de réconfort, de rencontre, pour certains leur seule façon de se nourrir de la journée. Cependant, ces espaces et collectifs sont généralement peu aisés et ne possèdent pas leur propre terrain. Est-il possible, en tant que métropole, d’accompagner ces espaces, plutôt que de les chasser ? D’un autre sens, la métropole comme dit auparavant est dans ses droits. De plus, la ville de Brest et également 4 communes de Brest Métropole ont été classées le mardi 3 Octobre 2023 en “zone tendue” quant au logement. Il y a donc un réel intérêt à exploiter une parcelle en centre-ville, attractif et nécessaire. Sur ce terrain d’étude plusieurs questions se posent ; quelle place les espaces autogérés peuvent avoir en centre-ville ? Quel accompagnement les villes peuvent leur apporter ? Quelles problématiques les métropoles peuvent rencontrer particulièrement les conflits d’intérêts ?

L’artificialisation des sols et l'eau en ville

Louis Rodrigues Do Vale  •  Elisa Wakim Moreno  •  Gwenc'hlan Drean  • jury : Jérôme Sawtschuk  •  Malou Allagnat  •  Frédéric Bioret

La ville de Brest, comme beaucoup d'autres, présente principalement une architecture minéralisée, avec peu d'espaces verts publics. Le manque d'espaces verts dans la ville favorise l'aggravation des symptômes du changement climatique (comme les îlots de chaleur, par exemple) et prive sa population d'espaces de loisirs en contact avec la nature. La biodiversité de la ville est également fortement affectée par l'absence d'espaces verts, qui sont souvent des oasis où la faune et la flore peuvent prospérer en milieu urbain. De plus, le fait que le sol soit extrêmement imperméable entraîne un écoulement en surface élevé des eaux pluviales, avec très peu d'absorption d'eau par le sol de la ville. Cela favorise le risque d'inondations et a un impact grave sur les nappes phréatiques de la ville. Ce travail porterais donc sur l'étude de l'artificialisation des sols en millieu urbain et ses conséquences, notamment sur l'eau, ainsi que sur des propositions de solutions possibles. Nous souhaiterions notamment avoir une approche liés à la nature, les solutions basés sur la nature (SBN).

La mixité sociale dans les QPV, théorie vs réalité

Massissilia Rahmi  •  Killian Rosselin  •  Cécilia Prigent  • jury : Cédric Peinturier  •  Florie Colin  •  Hélène Martin-Brelot

Les quartiers prioritaires de la ville de Brest, comme ailleurs, font l'objet d'une image stigmatisée et d'une réputation défavorable alimentées par les médias. Cette perception négative contribue à creuser les disparités entre les habitants des QPV et le reste de la population brestoise. Cette situation est liée à l'idée de mixité sociale, théoriquement porteuse de progrès sociaux, mais qui se révèle difficile à concrétiser dans la pratique. L'objectif est donc de comprendre les enjeux de cette mixité sociale, en mettant en lumière les écarts entre la théorie et la réalité. Deux quartiers, Pontanezen et Kerangoff, seront étudiés et analysé, ce dernier servant de cas d'étude pour envisager des perspectives réalisables et élaborer un projet opérationnel visant à améliorer le cadre de vie et à promouvoir la mixité sociale.

Acceptation et impact de la mobilité douce rurale

Athina Howe  •  Nancy Husson  •  Rachel Péron  • jury : Maëlle Lucas  •  Florie Colin  •  Betty Queffélec

Dans les milieux ruraux, les mobilités douces ne sont pas ancrées dans la vie, les usages, et perceptions des populations. Mais est-ce vraiment le cas ? Nous cherchons ici à établir un état des lieux de l'acceptabilité sociale et environnementale des mobilités douces. Nous choisissons ici de les définir par l'ensemble des modes de transport actifs, ou motorisés décarbonés d'une vitesse inférieure à 25 km/h. De la vision très urbaine associée à ces types de transport, en passant par les difficultés d'accès et d'utilisation, les populations rurales ont des rapports particuliers et pluriels aux nouvelles mobilités. La quantité et la qualité de l'aménagement dans ces territoires dépend bien sûr de ces rapports, mais peut aussi se heurter à d'autres enjeux spécifiques au contexte rural comme la conservation des activités et parcelles agricoles, ou des enjeux plus larges comme la sécurité et la protection des paysages et zones naturelles. De cet état des lieux, nous proposerons alors, sur un terrain d'étude donné, un aménagement favorisant ces mobilités en prenant en compte le contexte particulier des espaces et paysages ruraux. Ainsi, nous espérons réussir à apporter un regard et des solutions plus nuancés et plus proches des besoins et envies de la population rurale, afin de réduire l'impact environnemental du transport sur tous les territoires, même ceux supposément hostiles à l'adoption des mobilités douces.

(Re)faire la ville avec le port

Apolline Tual  •  Kilian Gueguen  •  Enora Coquin  • jury : Nicolas Boillet  •  Malou Allagnat  •  Lionel Prigent

Notre mémoire porterait sur le port du Rosmeur à Douarnenez. Nous nous intéressons aux enjeux présents dans ces espaces portuaires en cours d’évolutions. La déprise de l’activité de la pêche et de la conserverie pose de nombreuses questions sur le devenir de ces bâtiments symboliques et, de manière générale, de ces espaces à part. De même, nous nous intéresserons au rôle de l’interface ville-port, l'intérêt économique de ces espaces mais aussi leur importance culturelle aussi bien pour la population locale que pour l’activité touristique. Il nous semble ainsi pertinent d’apporter des points de comparaisons avec d’autres villes portuaires, à plusieurs échelles (Gdansk, Concarneau, Audierne, Le Givilnec, Amsterdam…). La mutation de l’espace, avec cette particularité de l’espace portuaire, met en avant des enjeux économiques, culturels, mais aussi touristiques qui sont essentiels pour de nombreuses villes littorales et dont le potentiel pourrait être exploité différemment.

La place du sport en ville

Guillaume Verot  •  Céline Tehe  •  Alexis Pasquier  • jury : Cédric Peinturier  •  Maëlle Lucas  •  Hélène Martin-Brelot

L’objectif est d’interroger la notion de sport en ville, d’un point de vue très large, de son origine et de son implantation dans la construction de nos villes actuelles. Il faudrait ainsi aussi voir comment les pratiques sportives mettent en lumière les limites et défauts de l'espace public ainsi que les conflits d’usages et de sécurité provoqués par le sport en ville. Le sport a longtemps été un sujet négligé dans la pratique de l’aménagement, ou tout du moins sous-estimé. Pourtant, c’est, aujourd’hui, un sujet central dans la fabrique urbaine afin que chacun puisse prétendre à une vie saine. Le sport joue un rôle évident de bien-être pour les habitants d’une ville. Cependant, devant l’évolution des pratiques, la ville doit se renouveler et innover pour encourager la pratique du sport en ville. Ce “Nudge”, ce coup de coude par et pour les collectivités, doit refléter un réel engagement d’améliorer le cadre de vie des sportives et sportifs qui investissent l’espace urbain chaque jour. Vient aussi toute la question de redynamisation d’un espace et que l’outil du sport, par ces aménagements, permettent et peuvent contribuer à redonner vie à un espace, quelque soit son échelle et sa position. Pourquoi ne pas voir la ville comme un équipement sportif comme un autre ?

Redécouvrir la ville reconstruite de Brest

Amandine Le Normand  •  Elise Frétard  •  Oussama Gouargue  • jury : Patrick Dieudonné  •  Florie Colin  •  Nicolas Boillet

Dans ce mémoire, nous reparlerons de l'héritage de la reconstruction ainsi que les évolutions actuelles des enjeux, notamment les nouveaux objectifs du centre de Brest. Pour ce faire, nous poserons plusieurs questions sur des sujets tels que l'imperméabilisation du centre, le ruissellement, le stationnement en surface en ville (en vue de favoriser des modes de déplacement plus doux), ainsi que la revitalisation des espaces publics et des espaces verts. Notre projet consistera donc à établir un équilibre dans les flux piétons en surface et à organiser la répartition des différents usages dans les espaces publics et verts, en fonction de leur proximité avec certains types de commerces et d'infrastructures. Nous proposerons des aménagements en partant de ce qui existe déjà afin de revaloriser ces espaces dans la ville reconstruite et créer une liaison entre tous ses espaces, afin d’élaborer un projet global visant à redécouvrir le centre dans son ensemble.

Le port de Morlaix à l'heure du cabotage à la voile

Mathieu Constant  •  Pierre Daudier de Cassini  •  Quentin Renoux  • jury : Cédric Peinturier  •  Nicolas Boillet  •  Lionel Prigent

Notre travail porte sur le développement d'une activité commerciale dans le port de Morlaix. Cette nouvelle infrastructure portuaire est pensée pour accueillir des voiliers et s'intègre dans le tissu urbain existant. Notre travail implique la réalisation d'un diagnostic de l'hinterland morlaisien, et des conditions de réalisation de cette nouvelle infrastructUre portuaire. L'intégration de ce port dans la ville implique la prise en compte des conflits d'usage naissants de la reconfiguration de l'espace dédié à cette activité commerciale. Ce travail s'inscrit évidemment dans le prolongement d'une analyse du système maritime global et cherche à proposer un modèle alternatif répondant aux difficultés relevées.

La réhabilitation des friches industrielles

Maella Macé  •  Clarisse Cloche  •  Florian Guilluy  • jury : Lionel Prigent  •  Patrick Dieudonné  •  Edna Hernández-Gonzalez

Notre mémoire a pour thème les friches industrielles et notamment la réhabilitation de celles-ci. Nous nous interrogerons sur la manière et dans quelles mesures la réhabilitation de friches industrielles contribuent à redynamiser le territoire. Nous chercherons à analyser qui sont les acteurs impliqués dans ce processus et quelles sont leurs responsabilités. Nous identifierons également les outils juridiques adaptés à la protection pour mener à bien ce type de réhabilitation. Nous prendrons en compte l'importance des enjeux patrimoniaux liés à la réhabilitation des friches industrielles. Ces sites portent en eux une riche histoire et des pratiques qui ont profondément marqués leur territoire. La réhabilitation de ces friches offre ainsi l'opportunité aux habitants et territoire de renouer avec leur passé, de préserver leur histoire et de protéger leur patrimoine culturel et industriel. Nous chercherons donc à comprendre : - Comment peut-on réhabilité une friche industrielle? - Comment peut-on améliorer l'environnement du site en prenant en compte son passé industriel? - Comment cela va impacter la dynamique du territoire ? - Comment la réhabilitation d'une friche industrielle peut impacter et redynamiser la ville tout en conservant sa valeur historique?

La renaturation en milieu urbain

Nicolas Müller  • jury : Erwan Glemarec  •  Jérôme Sawtschuk  •  Patrick Dieudonné

L’aménagement des villes du XXème siècle a laissé un héritage presque entièrement minéral avec notamment l’arrivée des différents matériaux de revêtements des sols et du béton bien connus pour leur durabilité dans le temps, leur facilité et rapidité de mise en œuvre. Le béton a par ailleurs substitué une certaine créativité architecturale (morphologie du bâti…) en milieu urbain. Seulement aujourd’hui, des problématiques environnementales en ressortent. Des îlots de chaleur urbain prennent forme et s’accentuent par les effets du dérèglement climatique. Les centres-villes sont alors en surchauffe et la liste des victimes potentielles augmente autant en bilan humain (jeunes enfants, les personnes à santé fragile ou encore les seniors) que pour la faune et la flore urbaine. Face à ces enjeux environnementaux (îlots de chaleurs urbains, multiplication de risques de ruissellements et d’inondations, perte de la biodiversité…) les villes doivent s’adapter et trouver des solutions durables qui remettent en question chaque mètre carrés imperméabilisé. Repenser l'aménagement durable de demain se rapporte nécessairement à la renaturation des territoires et du milieu. La révision de la planification durable de l'avenir est liée à la restauration des territoires et de l'environnement, ce qui représente à nos yeux un sujet essentiel pour résoudre les divers problèmes engendrés par la fixation des sols. C’est pourquoi, la réflexion de ce mémoire se tourne vers la renaturation d’un espace public qui connaît une affluence quotidienne. Aussi, en s'intéressant à différents concepts existant de renaturation (la méthode Miyawaki, les foresteries urbaines, les jardins punks…), l’objectif est donc de s’orienter vers une métamorphose, une transformation complète du lieu artificialisé, autant pour ses bienfaits sur la biodiversité, mais aussi pour le bien-être des habitants.

Réhabilitation de la friche rue de Roscanvel

Théo Dubos  •  Pierre Dos Santos Oliveira  •  Titouan Muller  • jury : Lionel Prigent  •  Cédric Peinturier  •  Marc Rousic

Situé rue de roscanvel, un bâtiment a retenu notre attention. Il s’agit d’un stand de tir qui a appartenu à la marine ( stand de tir du polygone ). Concédé à la mairie à la fin de son exploitation (mise en service de stands de tir plus en périphérie de zones militaires), la dernière exploitation de ce lieu est attribuée à un club de tir brestois. Comme l’atteste la disparition de tout panneau indicatif / porte ainsi que les indications apportées par des membres de la mairie ou du club de tir, le stand est aujourd’hui inutilisé et fait état de friche. Le but de ce mémoire serait de réfléchir à la réhabilitation de la friche de Roscanvel. Il aurait donc pour vocation de s’intéresser à la réhabilitation de ce site, mais également aux dynamiques territoriales préexistantes dans le quartier autour de la rue de roscanvel. Il prendra en compte: les enjeux environnementaux ( prise en compte des sites et sols pollués aux métaux lourds dans un projet en milieu urbain, diagnostic environnemental, inventaires faunistiques et floristiques, prise en compte des différentes trames du quartier ). les enjeux économiques ( avec le chiffrement de l’aménagement futur mais également le coût de la dépollution ). les enjeux sociaux ( avec un questionnement éventuel en collaboration avec l’habitant pour avoir une idée précise des réels besoins locaux, en lien avec les différentes données démographiques de population dans l’ensemble du quartier ), mais encore les enjeux d’embellissement et de cohérence avec les bâtiments proches. De nombreuses possibilités d’aménagements sont possibles : espaces verts ( aménagements probablement le plus cohérent avec la place proche ainsi que le chemin piéton faisant le tour de ce bâtiment ) Lieu de vie / rencontre, commerces … Ces quelques exemples et idées seront plus précises et adaptées au fil de nos recherches.

L’art de l’urbanisme tactique

Roza Akretche  •  Julie Cahier  •  Lauren Poirier  • jury : Marc Rousic  •  Edna Hernández-Gonzalez  •  Patrick Dieudonné

L’idée de ce mémoire est de partir sur la découverte de l’urbanisme tactique. La société actuelle est de plus en plus dans une démarche de participation, d’idéologie écologiste et de changement ! L’urbanisme tactique répond sur plusieurs points à ces idées. En effet, la base de cet urbanisme étant de mettre en place des projets à une échelle locale, de manière low-cost et de façon éphémère rentre dans les nouvelles envies de la population. Les gros projets nécessitent souvent un temps de préparation très long, couteux, où l’habitant n’en voit pas le bout, ne se sent pas forcément inclus malgré de plus en plus de démarche de participation et qui parfois n’aboutit même pas, faute d’un dossier incomplet ou bancal. Avec l’urbanisme tactique, on rentre réellement dans la fabrique de la ville par et pour les habitants, faisant fit de ces démarches souvent freinante dans la mise en place de projet, ici le maitre mot est l’expérimentation. Avec une démarche itérative en coeur de projet, on mesure le besoin, on teste le projet et on l’adapte. C’est ici que la notion de projet éphémère est centrale. De ce point de départ, nombreuses orientations sont possibles aussi bien en tant qu’aménagement paysager, architecture mobile, urbanisme éphémère ou art participatif. L’idée étant de prendre possession de l’espace public sur un temps donné pour lui redonner une fonction ou améliorer l’existant (mises en place de voie cyclable, sensibilisation à la vitesse et apaisement de la circulation, verdissement et/ou agriculture urbaine, street art…). Nous avons alors décider de nous orienter vers le prisme de la culture et la présence de l’art dans l’espace public. Comment, au travers de l’urbanisme tactique, nous pouvons reconquérir/utiliser l’espace public pour diffuser la culture/l’art dans la ville ?

Plougastel-Daoulas et son potentiel touristique

Adèle Lucas  •  Lenaïg Ropars  •  Louna Robic  • jury : Frédéric Bioret  •  Nicolas Bernard  •  Edna Hernández-Gonzalez

La presqu'île de Plougastel-Daoulas, riche de son identité territoriale marquée et de son patrimoine diversifié (naturel, culturel, etc), possède un potentiel touristique significatif, que la municipalité souhaite valoriser. Toutefois, la gestion de la stratégie touristique s'opère à l'échelle de la métropole, illustrant la volonté de déployer de nouvelles approches et de mettre en avant le territoire de Brest terres océanes. Le développement touristique sur la pointe bretonne s'inscrit vers des orientations stratégiques axées sur le développement durable, pour la promotion d'un tourisme durable. Afin de mettre en avant ce potentiel touristique. Nous avons choisi trois sites : le pont Albert Louppe, le Fort du Corbeau & la Pointe de l’Armorique. L’objectif est de penser chaque site à son échelle, mais également en tant qu’espace complémentaire. Tout ça en faisant un lien avec le reste de la commune, notamment d’un point de vue mobilité.

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